lundi 18 mars 2002

Supaerowing 2002

Toulouse, les 16 et 17 mars 2002

Première régate universitaire importante de l'année. C'est le moment de se comparer aux autres écoles françaises, espagnoles, polonaises, et russes, pour voir ce qu'a donné l'entraînement jusqu'ici, et quel effort il faut fournir pour arriver à nos objectifs pendant la saison qui débute.
Le cadre, la prairie des filtres, est magnifique pour une régate d'aviron, surtout quand le soleil est de la partie, ce qui était le cas dimanche. Samedi était un jour plutôt venteux, ce qui n'a pas favorisé les bateaux manquant encore d'expérience.
Beaucoup de rameurs de Supaero ont participé à cette régate pour porter haut les couleurs de Supaero, et nous avons pu ainsi former un huit de pointe (comprenant sept anciens et un première année expérimenté), deux quatres de couple masculins (dont un légèrement plus entraîné que l'autre...), et un quatre de couple féminin (qui n'a malheureusement pu courir que le dimanche)


Samedi 16 mars 2002 : courses sur 1000m
Tous les bateaux se classent plutôt bien à la sortie des têtes de rivières. Ainsi, le huit de pointe arrive huitième sur 18 bateaux, se qualifiant ainsi pour la finale B du 1000m (tout de même à 13 secondes du premier, Centrale Paris). Les deux quatres masculins réalisent aussi de belles performances en arrivant respectivement 13ème et 20ème sur 22 bateaux en course.
L'après midi se déroulent les finales, et grâce à l'excellente organisation de Supaerowing, donc au peu de retard, toutes les finales ont pu être courues. 
 
Le quatre de couple qui s'était classé treizième se voit attribuer un nouveau bateau, dont la barre se bloque au départ de la course, ... en position babord à fond... Forcément ils ont eu du mal, et ont du laisser devant eux le 4 de l'X, et d'autres... Ils ont tout de même eu de bonnes sensations, et ont expérimenté les courses en bord à bord, ce qui ne peut être que bénéfique pour la suite de la saison.
Le huit de pointe partait a priori dernier de sa catégorie, donc avait tout à gagner dans cette course. Et c'est une très belle finale qui se court, avec un très long bord à bord pendant lequel chacun cherche sur les bateaux voisins son correspondant, afin de savoir si on a de l'avance ou non. Et malgré une course honorable, le départ nous aura fait perdre 2 places, et nous nous classons 3ème de cette finale, ce qui fait 7ème au général. Plutôt prometteur tout de même !


 


Dimanche 17 mars 2002 : courses sur 500m
Cette fois-ci, pas de têtes de rivières, mais des poules (basées sur les temps de la veille). Il y a donc plus de courses à plusieurs, même si les poules ne laissent pas trop de place au hasard.
Les deux quatre de couple masculins se retrouvent ensembles, dans la poule de l'Université de Nantes, et n'ont donc pas beaucoup de chances. Nantes gagne avec une ou deux longueurs d'avance, selon les supporters.
De même, le quatre féminin, faute d'entraînement, se fait rapidement éliminer des qualifications.

Il reste le huit de pointe en course. La course est très serrée, Supaero et ASSAS tiennent au bord à bord, mais au final c'est ASSAS qui remporte la victoire, de quelques dixièmes de secondes... Bien heureusement pour nous, ils doivent partir tôt dans l'après-midi, et n'auront donc pas le temps de participer aux demi-finales et finales. Ils nous laissent donc la place pour la suite des évènements.
Sur la berge, chacun tente de comprendre ses propres erreurs qui ont fait qu'on a perdu quelques instants au départ, et qu'on a pas su les regagner à l'arrivée.
Puis, après le repas bien mérité, arrive l'heure de la demi-finale. Nous courrons contre Polytechnique Varsovie, et le STAPS de Montpellier. Autant dire que la course n'est pas gagnée d'avance. Néanmoins, nous faisons un excellent départ, et la course est tellement serrée que nous allons littéralement à l'abordage des Polonais... Les pelles se croisent, un des deux barreurs a du faire une erreur d'appréciation, la course est stoppée. Verdict des arbitres : un avertissement à chacun des deux bateaux, et la course est recommencée. Chacun a toujours plus envie de gagner, et donne son maximum pour. A l'arrivée, les pelles s'entrecroisent encore. Les 16 rameurs, ainsi que les deux barreurs, sont inquiets quant à la suite des évènements, jusqu'à ce qu'on apprenne que la collision s'est faite après la ligne d'arrivée, après que nous ayons battu les Polonais. Nous sommes en finale.
La finale est encore plus difficile, il y a contre nous Centrale Paris (champions de france universitaire en titre), l'ESTP (vainqueurs du 1000m la veille), et STAPS, qui nous a battu en demi-finale. La course est encore serrée, mais nous nous faisons distancer par Centrale Paris, pour arriver 3ème. C'est tout de même une belle performance, qui en aura remotivé plus d'un.