dimanche 30 mai 2010

Trophée des Rois & Régates en Seine 2010

29 et 30 mai 2010, Fontainebleau & Paris

Trophée des Rois et Régates en Seine :
Pour ce dernier weekend de la saison, André n’est pas là et est remplacé par Guillaume, un des coachs de la saison. Pour une fois, nous partons avec notre huit sur la remorque, et les 10 heures de routes passent bien vite, ponctuées par les fêtards des aires d’autoroutes qui s’approchent d’un pal mal assuré vers le bateau (hips !). S’ensuit l’arrivée en banlieue parisienne dans les sombres forêts de Fontainebleau. Les assassins sanguinolents dans leur plus simple appareil ne sont pas au rendez vous. Trêve de plaisanterie, après une demi-heure à longer la Seine, nous arrivons enfin à 4h du matin, dans le merveilleux camping.



Nous stoppons le véhicule, pleins phares et pleins d’ardeur pour décrocher la remorque, le moteur vrombissant, au grand dam du somnolent campeur qui eu le malheur d'avoir sa tente deux mètres devant notre véhicule. Réveil difficile ! La nuit sera courte pour lui comme pour nous.

Samedi, entame de journée difficile à trouver le chemin vers l’entrée des jardins du château. Le plan d’eau est magnifique, bien qu’un peu moins fréquenté que le prestigieux canal de Versailles.

La motivation est là, contre le premier adversaire du jour : Centrale Pa 1. Chacun donne tout avec la stratégie des France : 20 coups du départ, puis balance cadence. Dès les 300m, le bateau s’envole et on contrôle en donnant tout ce qu’on peut : l’important c’est le chrono. Enfin, quand celui-ci est déclenché au bon moment ! HEC2 meilleur temps devant HEC1 ce n'est pas vraiment normal... On prend le 7ème temps et on va se battre pour cette place contre Centrale Pa 2 dans l’après midi. Leur barreur commet l’erreur de vouloir trop titiller la berge. Les rameurs sont en difficulté et nous laissent partir pépère pour assurer cette place.

Après un bon gros goûter concocté par nos chers ESSEC (merci les filles et les gars, on a passé une super journée, et tant que j'y pense, merci aussi à Jo et Louise and Fabien’s family pour le fan club de folie), nous repartons tranquillement vers le camping, pour attendre l’ami Mario qui va nous faire visiter la ville de nuit : direction une bonne pizzeria tenue par une traditionnelle « Mama » pour se remettre de ses émotions avant d’entamer une courte nuit : lever 5h00 oblige pour se rendre en plein centre de Paris avec la remorque : la Seine nous attend.

Qualifiés d’office pour les ¼ de finale comme l’année passée, ça sent le gros adversaire d’entrée et ça ne loupe pas : Polytechnique, qui nous ont devancés toute la saison. On fait les stars sur les quais, on retrouve même les anciennes stars (Seb) et on attend de partir faire notre petite ronde au pied de la Tour Eiffel.

Départ coté Tour Eiffel, je ne vois que le l’aligneur. 3s de réflexion pour me rappeler où était l’arbitre l’année passée : pas sur les berges c’est sur ! Mince, complètement oublié qu’on devait lever la tête pour le voir sur le pont ! Coup de gueule pour que tout le monde regarde ! Tant pis, ça part en vrac, personne n’était bien prêt, on arrive à tenir Polytechnique en bords à bords mais impossible de passer devant. Après attente de la photo finish, on nous annonce que les X sont devant … Tous le monde enrage pour le départ raté, mais c’est le sport ! Fatigués mais des souvenirs plein les yeux, c’est le démontage et le retour qui s’annoncent.

François


Tout le monde est à plat, même notre as de la route, Fabrice, qui se décide enfin à lâcher le volant ;)

Pour le reste, on se dit à l’année prochaine… à Londres, à Toulouse, dans une centrale nucléaire, mais toujours sur l’eau.

Merci à tous pour cette folle saison !


mardi 25 mai 2010

Championnats de France universitaires 2010

22-23 mai 2010, Mâcon

Championnats de France :
Le plus gros déplacement de la saison avec 17 rameurs et une barreuse partis pour Mâcon. Le plan d’eau est magnifique, pas trop de courant, donc pas de tapis roulant pour la ligne d’eau 1 comme les anciens nous l’avaient fait craindre. Le soleil est au beau fixe et les ENACiens ont réussi à avoir leur ticket de participation. 2 huit toulousains, on n’avait pas vu ça depuis longtemps.


Le 4 mixte s’en sort avec une très belle participation face à des poids lourds et se place très honorablement en finale C. Pas de chance en revanche pour notre 4 masculin qui a du faire face à un niveau plus relevé que l’année passée. Ils finissent donc en finale C ne rééditant pas l’exploit de nos 4 terreurs des finales B de l’an dernier. Anthony, notre nage se fait d’ailleurs bien chambrer par son petit frère qui réalise un meilleur chrono que lui en catégorie lycée.


Pour le huit, la journée du samedi part mal, on a du mal à avoir de bonnes sensations et on réalise un temps pourri. HEC et ESCP sont un cran au-dessus cette année et on va avoir du mal à aller chercher une des deux places de la demi-finale. Gros speech du coach après une bonne nuit de sommeil et un entrainement sans bruit sur l’eau…On va devoir s’arracher pour aller chercher HEC… La barreuse aussi, avale ses deux litres d’eau avant d’aller à la pesée. Au final, les sensations reviennent et on améliore notre temps, mais pas encore assez pour aller chercher 3 petites secondes restantes. On a tout donné et c’est le principal. Pour la finale B, on sait qu’on peut finir 1er comme 3ème

La stratégie est simple : comme pour les demis, on envoie les 500 premiers à fond pour ne pas se faire décrocher et on finit à fond. Nico, le coach, veut voir 8 guerriers s’arracher pour enlever cette petite finale. L’ambiance déconneuse laisse peu à peu place à la concentration, chacun va s’arracher pour les autres. Départ à fond au bord à bord avec HEC2, on passe une pointe devant, puis le bateau petit à petit. Aux 500, on a un bateau et demi d'avance et ils coulent un énorme pieu. C’est bon, il n'y a plus qu’à gérer. Sauf qu’en jetant un petit coup d’œil à gauche, on voit que l’ESSEC, bien caché à la ligne d’eau 1 essaye de se faire la malle. Ils ont un demi-bateau d’avance. Tout le monde s’arrache sur l’enlevage. L’écart se réduit mais leur pointe reste devant… Atoussa nous encourage et on entend l’ENAC nous supporter. Tout le monde pousse sur sa planche de pieds, et quand le bip retentit Fabien et André lèvent les mains, moi je ne suis pas sûr du tout, au dernier coup d’œil je les voyais légèrement devant. Le 4 mixte lève les mains dans les tribunes vers les tentes d’arbitrage. C’est fait, « les plus belles palettes du plateau » l’emportent de justesse. Finalement notre Guigui nationale remporte sa deuxième finale B après son sacre en 4 de l’an dernier. On lui attribue le titre de « terreur des finales B ».

Pour finir, notre « petite » écossaise de passage à Supaero s'aligne en skiff et se qualifie pour la finale A. Face à la crème des rameuses françaises, elle s’en sort avec une superbe 5ème place.

Le retour à Toulouse se fait avec le traditionnel Mac Do d'après compétition pour reprendre des forces, en attendant le dernier week-end de l’année à Paris pour le Trophée Des Rois et les Régates en Seine.
François