mardi 21 mai 2002

Championnats de France 2002

Mâcon, les 19 et 20 mai 2002



Macon. Les Championnats de France Universitaires. Le point d'orgue de toute la saison, voire des dernières années pour certains (les 3A, qui font malheureusement ici leur dernière compèt' avec Supaéro).

On arrive bien en avance, le vendredi soir, on aura donc suffisamment de temps pour nous habituer au bassin, et pour que la barreuse s'habitue au bateau, qui a énormément évolué depuis que les entraînements sont devenus - réellement - sérieux. Une ptite sortie le soir, tous seuls sur le bassin, le plaisir de ramer dans le silence (ou presque) sur un beau et grand bassin... Chacun pense à ce que nous pouvons faire, et s'applique encore plus en voyant la stabilité incroyable du bateau.
Un rapide repas au bord de l'eau, et chacun s'endort en rêvant au déroulement du weekend.
Le lendemain, toujours pas de courses pour nous, alors, vu qu'on a rien d'autre à faire, ben on va s'entraîner... Quoi, il pleut, y'a personne sur l'eau ? Ca ne fait rien, on va quand même faire nos 16 bornes en bons bourrins que nous sommes... Ceci dit, la concentration n'y est pas, le bateau se remplissant petit à petit d'eau, et tombant de plus en plus d'un côté puis de l'autre. Personne n'est réellement satisfait, il y a peut être eu quelques départs potables, mais il nous faudra une autre sortie le soir pour nous rassurer (sans la pluie heureusement).


Dimanche. La tête de rivière se court vers 11h, on a le temps pour bien se réveiller, bien manger et digérer. Arrivés enfin devant l'arbitre, alignés côte à côte avec Centrale Nantes, les Mines, l'Essec, Centrale Paris 2, on sait que la course peut être gagnée si chacun y met du sien. Le départ est, comme de coutume, raté (personne n'arrive trop à intégrer le fait que suivre sa nage est la seule chose à faire sur un huit), mais on remonte rapidement, et, au 500m, on a, aux dires des spectateurs, une longueure d'avance sur les Mines qui sont deuxième... Tout s'annonce bien, jusqu'à... l'évènement que tout le monde redoutait, le pieu. Bien heureusement tout le monde réagit et freine le bateau extrêmement rapidement pour que le 4 puisse sortir sa pelle, et, après un re-départ chaotique, on est repartis. On est alors 3ème ou 4ème, mais la motivation est là, et grâce à une fin de course magnifique, le bateau prend de la vitesse, et remonte ses concurrents, pour se placer finalement 2ème, à deux secondes des Mines. Bien évidemment chacun est dégoûté, mais on sait aussi qu'on peut faire beaucoup mieux que ça, on a vu à quel point le bateau peut être stable et rapide.
Nous obtenons tout de même le sixième temps, le tiers de finale se fera donc contre l'ASU Nantes (presque imbattable...), l'ESCP (le seul concurrent à notre niveau), et trois autres bateaux "battables".
Cette fois, le départ se passe très bien. Les trois bateaux partent relativement ensemble, Nantes légèrement devant nous mais pas tant que ça, et l'ESCP à notre niveau.
La cadence est élevée, on tient un bon 38-39 pendant environ 500m. Au 500m, voyant que l'ESCP s'accroche toujours, chacun donne tout ce qu'il a, on lance une série de 10 coups pour redynamiser l'ensemble. L'ESCP s'éloigne, Nantes aussi. La deuxième place nous permettant d'accéder à la finale A, chacun s'accroche et réalise qu'il faut donner le plus gros effort de l'année, là, sur les 500m restants. Et tout se déroule sans incident, le bateau vole toujours plus, et nous finissons la course 2ème, en 2'57. Huit secondes de mieux que le matin, et une course parfaite...
Tout le bateau est euphorique, les efforts fournis toute l'année auront fini par payer.




 
L'émotion passée, on est en finale A, et, même s'il fallait donner toutes ses ressources à la dernière course, il va falloir en trouver encore d'avantage pour la finale.
Le soir, pas d'entraîneur présent, on décide de faire une sortie rapide, et de ne pas en faire le lundi matin.
C'est la sortie déconne, Matthieu a ramené un baladeur CD et un cable pour le brancher à la Cox, et nous quittons le ponton avec l'air de Top Gun, sous les applaudissements des spectateurs.
Ce début de sortie aura aussi permis de montrer à la nage et au 2 que l'influence du 7 et du 8 est plus qu'importante pour la stabilite... ;o)
Lundi matin. Réveil musculaire (oui, Laurent arrivé hier soir nous a comme qui dirait forcé à nous lever...). Une ptite sortie à 6h30, juste deux ou trois départs pour se rassurer (non on a pas perdu toute notre technique pendant la nuit), un bon ptit déj, et chacun s'en retourne digérer et se concentrer. La course est à midi (l'apothéose du weekend).
Discours de Laurent, aujourd'hui la stratégie est simple : départ de bourrins, 500m de bourrins, on doit être morts au 500, puis on continue comme des bourrins en puisant les ressources là où on peut les trouver... Limpide :)
Enfin, le moment tant attendu, le départ. On est en ligne d'eau 5, avec les Mines à droite, Centrale juste à gauche, et loin à gauche l'ASU Nantes, l'INSA, et HEC. Tout le monde est concentré sur la pelle de Gaby, mais peu être un peu trop... Le 2 part trop tôt (personne ne sait ce qu'il lui est passé par la tête...), le 4 et le 6 suivent... En gros, une demi-seconde avant le vrai départ, le bateau prend un méchant angle, et de plus une bordée n'est plus prête au départ...
Ce qui devait arriver arrive, départ de merde, mais juste sur les 2 premiers coups. Tout les huits se reprennent aussi tôt, bien motivés par notre barreuse.

Départ à une cadence de folie, on passe devant les Mines et Centrale au bout de 3 à 4 coups. La cadence reste à fond, et au 500, comme prévu, tout le monde est mort.
On est alors au bord à bord avec Centrale et HEC, les Mines sont légèrement derrière, et les deux universités déjà devant. Une vague tentative de lancer 10 coups au 500 aura pour effet de déstabiliser le bateau, personne n'étant assez lucide pour changer de ryhtme. Centrale Paris passe devant, d'un ou deux sièges seulement... Rapidement on arrive au 250, et c'est l'enlevage. On a tout donné dans le premier 500m, mais chacun s'arrache et on arrive à dépasser HEC.
Finalement on finit 4ème, c'est la joie quand un spectateur nous l'annonce (l'arrivée était tellement serrée qu'on ne savait pas si l'on était 4ème ou 5ème). Quatrième, c'est Champions des Grandes Ecoles, et c'est aussi le ponton d'honneur, et une médaille autour du cou.

Enfin, comme on se l'était promis, ayant une médaille autour du cou on inverse les places pour le retour du ponton d'honneur au ponton : le 8 passe à la nage, le 7 au 2, etc. Un retour folklorique, où les 1,2 et 7,8 se rejettent la faute de l'instabilité... Ceci dit, le bateau n'était pas si mal que ça ! Retour au ponton, Laurent nous accueille toujours aussi impassible : "les gars, les conneries vous les faites sur le bord, pas sur le bateau"...
On aura réalisé notre rêve pendant ce weekend, senti le résultat d'une année entière de sacrifices.
Les sensations étaient indescriptibles, tant sur le bateau pendant la course, qu'en se concentrant pendant les préparations aux diverses courses.
Pour la moitié du bateau, qui finit les compétitions universitaires là-dessus, on ne pouvait pas rêver meilleur dénouement.
Et pour l'autre moitié, rendez-vous est pris pour l'année prochaine, pour faire encore mieux !

lundi 29 avril 2002

Régataïades de Nantes 2002

Nantes, les 27 et 28 avril 2002


La dernière régate avant les Chamionnats de France, il faut se rassurer quant à notre niveau en comparant avec les autres écoles qui y seront présentes.
Nous avons engagé un huit de pointe "d'anciens" et un quatre de couple de débutants, pour les initier aux régates étudiantes et les convaincre de s'entraîner un peu plus dur pour les Championnats.



Samedi 27 avril 2002 : courses sur 1000m
Côté huit de pointe :

La tête de rivière s'effectue contre l'université de Nantes, qui partent rapidement hors de notre vue, en un ou deux coups. Ne pas avoir de bateau devant soi n'est pas très motivant, mais il faut savoir faire abstraction de l'extérieur pour se concentrer sur son coup d'aviron. Mais rapidement la fatigue se fait sentir sur le bateau. Au bout de 300m, la poussée dans l'eau diminue, la stabilité s'en va avec. Il faut dire que la moitié de l'équipage était arrivé la veille au soir à 3h, il ne restait plus beaucoup d'heures de sommeil...
Nous tombons donc dans une poule relativement difficile, avec l'ESSEC et toujours l'université de Nantes. Une fois de plus Nantes nous dépasse allègrement, et, la course ne se passant pas trop mal, nous arrivons à distancer assez rapidement l'ESSEC. L'ESSEC loin derrière, Nantes devant inatteignable, on décide de ne pas trop forcer, afin de se réserver pour la finale B.
La finale B se court contre Centrale Paris I, des Hongrois et des Allemands.
Pour la première fois depuis le début de la saison, notre départ n'est pas trop mal. La lutte contre Centrale est difficile, mais nous arrivons à nous en détacher vers le milieu du bassin (c'est à dire 650m, vu que le bassin est très long pour un 1000m...). Malheureusement la fatigue regagne du terrain, et Centrale Paris remonte. C'est la lutte pour arracher une hypothétique première victoire contre Centrale, mais l'équilibre se perd à 300m de l'arrivée et Centrale finit 0,7 s devant nous... C'est tout de même une belle course que nous avons effectué, et tout nous semble alors possible pour les Championnats...

Côté quatre de couple :
Avec de gros problèmes de direction, notre vaillant quatre de couple aura du mal à finir les courses en restant dans sa ligne d'eau. Néanmoins, ils se battent bien et ont toujours plus la niaque pour le lendemain.
 



Dimanche 28 avril 2002 : courses sur 500m Côté huit de pointe :
Les courses ne commençant que l'après-midi, on a la matinée pour dormir, et... faire une ptite sortie bien sur ! Barrés par Jeannot, on travaille longtemps des quart-coulisse avants et arrières, des départs. Après la soirée de la veille, tout le monde est un peu crevé mais l'entraînement se fait plus pour la préparation des Championnats que pour les courses de la journée.
Et effectivement, les courses de l'après-midi ne se passent pas très bien, chacun sur le bateau a vraiment de moins en moins de ressources. Pendant les poules, on arrive troisièmes, derrière l'ESSEC qu'on avait largement dépassé sur 1000m. Malgré un bon départ, on n'a pas su garder la stabilité du bateau, et quelques pelles à moitié coulées auront eu raison de nos espoirs de finale B. On passe donc en finale C, premiers de notre finale en regardant le temps des poules.
Heureusement on arrive premiers de cette finale, mais on a pas l'avance qu'on aurait pu espérer. Encore une fois, chacun en avait vraiment marre, les jambes sont lourdes des courses de la veille, de la soirée, et de l'entraînement du matin.
La malédiction du dimanche aura encore frappé : bonnes courses sur 1000m, plus rien sur 500. Heureusement, les Championnats se courrent sur 1000m... :)

Côté quatre de couple :
Pour eux par contre, la soirée de la veille aura été profitable. Ils ont aussi fait un entraînement le dimanche matin, mais tout de même moins poussé que le 8. Ce qui leur permet de remporter, avec une seconde d'avance, leur finale. Ils ont fait de gros progrès technique, et ceci ne peut être qu'une bonne nouvelle en prévision des Championnats.

lundi 8 avril 2002

Coupe Gélis / Crocco's Cup 2002

Choisy-le-Roi, les 6 et 7 avril 2002



Deux semaines après Supaerowing, la veille de vacance n'aura pas eu raison de la motivation de nos valeureux rameurs, qui sont venus à 12 à Paris pour cette régate plutôt bonne ambiance.
Au programme, toujours le même huit (on ne change pas une équipe qui gagne presque...), et un quatre de débutants, qui découvrent les déplacements du club.



Samedi 6 avril 2002 : courses sur 1000m (Coupe Gélis)
Premier sur l'eau, le huit effectue un très bon temps en têtes de rivières. Il y a un peu de vent, alors le bateau n'est pas très stable, et les impressions à la fin de la course ne sont pas très bonnes. Chacun pense avoir complètement raté sa course, même si Luc notre barreur nous affirme que ce n'était pas mal. Et vers midi, les premiers résultats tombent : 3'13 pour nous, au moins une minute devant tous nos concurrents... Whaou ! Bien évidemment c'est une erreur de chronométrage, et les résultats corrigés tomberont un peu plus tard. Nous sommes quand même qualifiés pour la finale A (sixièmes au temps, on n'a donc rien à y perdre). On a donc toute la journée pour se reposer, bronzer, pour que Gaby aille taper la discute avec HEC :-) ...
Pendant ce temps, c'est le tour de nos valeureux débutants en 4 de couple. Eux aussi subissent une erreur de chronométrage, mais étant donné que les organisateurs ne retrouvent pas leur temps, ils leur en attribuent un au pifomètre semble-t-il.... Enfin, du moins, ils sont qualifiés pour la finale B, plutôt réjouissant vue le haut niveau de la régate en 4x.
Malheureusement, durant leur finale le vent est fort et ils n'arrivent pas à gérer la barre... Le vent les plaque à 100m de l'arrivée contre le bord du bassin en béton, il leur faudra une bonne minute pour en sortir... Au moins ils auront laissé le doute subsister quant à leur temps en têtes de rivières.
18h. Dernière course de la journée, l'épreuve reine : le huit de pointe. La partie ne s'annonce pas facile, étant donné que nous avons le dernier temps en têtes de rivières. Et contre nous, Centrale Paris, l'ESTP, un bateau allemand et un anglais.
Le départ est donné un peu à l'arrache : Gaby pensait (naïvement ?) devoir attendre le cri de l'arbitre pour partir, or il baisse son drapeau bien avant. Et les quatre autres bateaux partent une seconde avant nous. Partir avec une demi longueur de retard n'est jamais très bon pour le moral, mais Luc sait nous motiver, et le bateau file, prend de la vitesse. Et le miracle se produit, aux 500m on les remonte. La confiance monte dans le bateau, et The Flying Eight porte bien son nom : le bateau vole de plus en plus, jusqu'à rattraper l'ESTP pour se mettre au bord à bord avec eux. Pendant 250m plus rien ne bouge, et c'est alors que le barreur de l'ESTP commet une erreur : il dévie légèrement de sa trajectoire, et leurs pelles croisent les notres. Mais Luc nous met en confiance, et on continue à ramer malgré les risques. En revanche l'ESTP s'arrête un coup, ce qui nous suffit pour les dépasser. Nous finirons la course 3ème, derrière les Allemands et Centrale Paris, mais pas si loin... On peut être confiants, on a déjà beaucoup progressé, même sans s'entraîner beaucoup... Qu'est-ce que ce sera quand les entraîements sérieux vont commencer ?
 




Dimanche 17 mars 2002 : courses sur 500m  
Le dimanche, c'est une fois de plus un lendemain de fête... Soirée passée à l'Ensta pour la plupart d'entre nous.
L'organisation est légèrement moins bien faite que la veille, il y a un flou artistique sur les horaires de course en particulier. On se pointe donc un peu au pif à la ligne de départ, et la course qu'on aurait du faire à 4 ne se fait qu'à 3. Qu'à cela ne tienne, de toute façon les organisateurs ont décidé de modifier le règlement, de sélectionner au temps et non pas à la place.
On prend un bon départ, et on se place très rapidement en tête de la course. Bientôt, aux 250m, on arrive presque à avoir une longueur d'avance.
Mais la fatigue revient brusquement, il fallait bien que ça nous joue un tour, et l'équilibre est brisé. On ne sent plus le bateau, Luc d'ordinaire si calme à la barre commence à crier, et c'est grâce à notre bonne avance qu'on finira premiers de la course. Malheureusement le temps est mauvais, 7s derrière tous les meilleurs, et s'en sera fini de la Crocco's Cup pour nous.... Dommage, GroVince nous avait rejoint et était prêt à ramer pour la finale.
Côté 4 de couple c'est sensiblement le même problème : grosse fatigue accumulée depuis une semaine, et ils se font battre pendant les tiers de finale.

lundi 18 mars 2002

Supaerowing 2002

Toulouse, les 16 et 17 mars 2002

Première régate universitaire importante de l'année. C'est le moment de se comparer aux autres écoles françaises, espagnoles, polonaises, et russes, pour voir ce qu'a donné l'entraînement jusqu'ici, et quel effort il faut fournir pour arriver à nos objectifs pendant la saison qui débute.
Le cadre, la prairie des filtres, est magnifique pour une régate d'aviron, surtout quand le soleil est de la partie, ce qui était le cas dimanche. Samedi était un jour plutôt venteux, ce qui n'a pas favorisé les bateaux manquant encore d'expérience.
Beaucoup de rameurs de Supaero ont participé à cette régate pour porter haut les couleurs de Supaero, et nous avons pu ainsi former un huit de pointe (comprenant sept anciens et un première année expérimenté), deux quatres de couple masculins (dont un légèrement plus entraîné que l'autre...), et un quatre de couple féminin (qui n'a malheureusement pu courir que le dimanche)


Samedi 16 mars 2002 : courses sur 1000m
Tous les bateaux se classent plutôt bien à la sortie des têtes de rivières. Ainsi, le huit de pointe arrive huitième sur 18 bateaux, se qualifiant ainsi pour la finale B du 1000m (tout de même à 13 secondes du premier, Centrale Paris). Les deux quatres masculins réalisent aussi de belles performances en arrivant respectivement 13ème et 20ème sur 22 bateaux en course.
L'après midi se déroulent les finales, et grâce à l'excellente organisation de Supaerowing, donc au peu de retard, toutes les finales ont pu être courues. 
 
Le quatre de couple qui s'était classé treizième se voit attribuer un nouveau bateau, dont la barre se bloque au départ de la course, ... en position babord à fond... Forcément ils ont eu du mal, et ont du laisser devant eux le 4 de l'X, et d'autres... Ils ont tout de même eu de bonnes sensations, et ont expérimenté les courses en bord à bord, ce qui ne peut être que bénéfique pour la suite de la saison.
Le huit de pointe partait a priori dernier de sa catégorie, donc avait tout à gagner dans cette course. Et c'est une très belle finale qui se court, avec un très long bord à bord pendant lequel chacun cherche sur les bateaux voisins son correspondant, afin de savoir si on a de l'avance ou non. Et malgré une course honorable, le départ nous aura fait perdre 2 places, et nous nous classons 3ème de cette finale, ce qui fait 7ème au général. Plutôt prometteur tout de même !


 


Dimanche 17 mars 2002 : courses sur 500m
Cette fois-ci, pas de têtes de rivières, mais des poules (basées sur les temps de la veille). Il y a donc plus de courses à plusieurs, même si les poules ne laissent pas trop de place au hasard.
Les deux quatre de couple masculins se retrouvent ensembles, dans la poule de l'Université de Nantes, et n'ont donc pas beaucoup de chances. Nantes gagne avec une ou deux longueurs d'avance, selon les supporters.
De même, le quatre féminin, faute d'entraînement, se fait rapidement éliminer des qualifications.

Il reste le huit de pointe en course. La course est très serrée, Supaero et ASSAS tiennent au bord à bord, mais au final c'est ASSAS qui remporte la victoire, de quelques dixièmes de secondes... Bien heureusement pour nous, ils doivent partir tôt dans l'après-midi, et n'auront donc pas le temps de participer aux demi-finales et finales. Ils nous laissent donc la place pour la suite des évènements.
Sur la berge, chacun tente de comprendre ses propres erreurs qui ont fait qu'on a perdu quelques instants au départ, et qu'on a pas su les regagner à l'arrivée.
Puis, après le repas bien mérité, arrive l'heure de la demi-finale. Nous courrons contre Polytechnique Varsovie, et le STAPS de Montpellier. Autant dire que la course n'est pas gagnée d'avance. Néanmoins, nous faisons un excellent départ, et la course est tellement serrée que nous allons littéralement à l'abordage des Polonais... Les pelles se croisent, un des deux barreurs a du faire une erreur d'appréciation, la course est stoppée. Verdict des arbitres : un avertissement à chacun des deux bateaux, et la course est recommencée. Chacun a toujours plus envie de gagner, et donne son maximum pour. A l'arrivée, les pelles s'entrecroisent encore. Les 16 rameurs, ainsi que les deux barreurs, sont inquiets quant à la suite des évènements, jusqu'à ce qu'on apprenne que la collision s'est faite après la ligne d'arrivée, après que nous ayons battu les Polonais. Nous sommes en finale.
La finale est encore plus difficile, il y a contre nous Centrale Paris (champions de france universitaire en titre), l'ESTP (vainqueurs du 1000m la veille), et STAPS, qui nous a battu en demi-finale. La course est encore serrée, mais nous nous faisons distancer par Centrale Paris, pour arriver 3ème. C'est tout de même une belle performance, qui en aura remotivé plus d'un.