dimanche 27 mai 2001

Régate à Varsovie

 





De varsovie
25 & 26 mai 2001

Ah la Pologne....C'est toujours avec un noeud dans la voix que nous évoquerons nos souvenirs à propos de ce déplacement qui restera pendant des années je pense dans les annales du Club Aviron.
Il n'existe pas de qualificatifs pour décrire ce que nous avons vécu là-bas. A la découverte d'une autre culture, d'une autre façon de travailler (ils font de l'aéro aussi, mais pas comme nous). Tout est simple là bas, et tout se développe....Bref, un bien beau voyage au cours duquel nous avons notamment remporté une bien belle victoire en huit de pointe.  Nos amis polonais du Politechnika Warsawska, l'Ecole Polytechnique de Varsovie, habitués de Supaerowing, nous avaient invités cette année à disputer une régate à l'occasion du 175ième anniversaire de la fondation de leur école. L'occasion pour nous de leur rendre la pareille, eux qui traversent chaque année l'Europe en bus pour nous rendre visite...
Par une heureuse coïncidence, la régate avait lieu le week-end de l'Ascension, ce qui nous a permis de rester là-bas pendant 5 jours, au cours desquels nous avons visité Varsovie, rencontré les professeurs d'aérodynamique de l'Ecole, qui nous ont présentés leurs travaux et leur matériel. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Polonais du Politechnika Warsawska arrivent avec des moyens très peu coûteux à faire pratiquement les mêmes choses que nous, à Supaéro, réalisons avec des ordinateurs surpuissants, capteurs hors de prix et électronique à tout va.
  Pour en revenir au côté sportif de ce voyage, nous avons effectué notre premier entraînement sur la Vistule le vendredi soir, sur un vieil Empacher bois de plus de 20 ans, ancien huit de l'équipe féminine de Pologne. Autant dire qu'avec une tête de bateau à 1 m 95 de moyenne, on a eu quelques problèmes de règlage, et de hauteur de bateau. Mais qu'à cela ne tienne, les Polonais nous avaient prêté le meilleur bateau de Varsovie (eh oui, là aussi, les moyens ne sont pas les mêmes que chez nous), et nous leur en sommes très reconnaissants. Nous avions tous l'impression de faire quelque chose d'historique, de pénétrer dans un monde hors du temps, ou plutôt d'un autre temps. Nous nous sommes finalement bien adaptés au bateau qui malgré les années qui l'avaient vrillé, et les réparations qu'il avait subit, montrait encore des signes d'une qualité qui ne se dément pas.




Et ce fut de bonne augure pour le lendemain...Notre arrivée en cortège de Mercedes fut très appréciée de notre part, ça en jette ! Et puis la foule est venue nombreuse voir le huit de SUPAERO remporter cette course après un alignement rendu difficile par le courant encore très fort sur la rivière. A l'arrivée, nous avons remonté le bateau sous les applaudissements du public enthousiaste...Innoubliables souvenirs....Après notre course eut lieu le traditionnel défi entre l'Université de Varsovie et le Politechnika, qui fut remporté par ces derniers.
Puis il fallu rentrer, oublier ces soirées endiablées dans les boîtes de nuit polonaises, toutes les jolies filles qui dans ce pays ne peuvent se compter (c'est incroyable...). Après avoir failli rater l'avion à l'aller pour une pizza que nos amis les 2 Vince ont eu la lumineuse idée de commander à 10 minutes du départ, et que nous avons mangée dans l'avion (mythique !), nous avons réussi à déclencher un retard de 2 heures à notre retour... On est à SUPAERO oui ou non ?

lundi 21 mai 2001

Championnats de France 2001


Mâcon, les 19 et 20 mai 2001





Un bien joli plan d'eau au petit matin...
 L'entraînement a été intense pour les quatres sélectionnés pour les Championnats de France, après avoir fini 3èmes de zone aux Championnats d'Académie, derrière 2 bateaux de l'Université Paul Sabatier....No comment sur les circonstances de cette course....     Une ombre au tableau: le quatre de couple mixte présenté n'a pas été retenu...
    Après 2 semaines d'entraînement tous les jours, les progrès ont été fulgurants. La cadence augmentait de jour en jour au départ et en course, les chronos devenaient potables, du 1'42 au 500 m sur le canal on descendait plusieurs fois chatouiller le 1'30...


 

Mais voilà, on a beau progresser, l'expérience n'est pas encore là, et la chance non plus. Le vendredi soir, on heurte une grosse bouée avec les pelles gauche: résultat une pelle cassée, une dame de nage éclatée. Un huit masquait la bouée avant qu'on ne lance une série...La pelle n'avait aucune chance de s'en tirer...Après une réparation très longue, une petite sortie tardive pour se rassurer, il a fallu se calmer et dormir.     Le lendemain, un constat: trop de courant pour aligner les bateaux. Résultat: on fera tout en tête de rivière, sauf les finales A. La première tête de rivière nous vit nous classer 9ème, après une course de merde, où personne n'a vraiment poussé pour cause de problèmes de concentration sur une pelle qui coulait. Le temps, à 7 secondes des premiers, fut quand même une surprise. On a réussi, en tapant en dessous de 32 coup minutes, à faire une course finalement potable, au vu du niveau relevé et du nombre important d'équipages (26).
Même à Mâcon, il y a du soleil...

    Ce n'était que partie remise, dimanche, il fallait faire pêter le chrono, pour l'honneur d'une finale A qui était à même pas 2 secondes de nous...Bon départ, passage au 500 mètres canon, et puis premier pieu, puis une dame de nage qui pète, sans doute une conséquence du choc de vendredi soir...Résultat, la pelle sort de la dame de nage, mais Vince l'acrobate la remet dedans et fini la course comme ça. Seuls les 2 derniers sont au courant, mais on se prend des bouées et encore un pieu...Bref, le cauchemard...Et on se classe 12ièmes, très décevant...
    Nous resterons sur l'impression d'avoir un potentiel énorme que nous n'avons pas su exploiter, pas su maîtriser. La puissance était là, manquait la technique, l'expérience, et la chance....Dommage....
    Allez, quelques photos....


lundi 7 mai 2001

Régataïades 2001



Cette année, le principe était de faire 2 quatre de couple le samedi, histoire de faire quelque chose, et un huit le dimanche, hisoire de bien rigoler comme au Trophée des Rois... Mais au vu du niveau en huit cette année, nous avons préféré rester en quatre, où le premier de nos 2 bateaux avait une chance de faire quelque chose.
    Résultats: toujours 1ers aux qualifications et en poule, et deuxième en finale, où on a à chaque fois coulé quelques pieux histoire de se mettre des handicaps. Et les Hongrois de Budapest, pour les battre, il aurait fallu faire les mêmes courses qu'aux qualifications.
    Le constat est indéniable: quand on est devant, on sait bien gérer la course, et on fait des temps canons. Mais si on est deuxième, c'est la panique, on se regarde, on fait des conneries, et voilà comment on laisse deux victoires complètement à notre portée s'en aller. Alors que l'an dernier on avait gagné le 500 mètres avec un bateau beaucoup moins fort, cette année on revient avec seulement 2 médailles d'argent. Une satisfaction tout de même: il y avait beaucoup plus de concurrents en quatre, le niveau était plus relevé, et on a vu de quoi on était capables si on ne faisait pas de fautes...
    Sinon, Nantes, c'est toujours aussi sympa...Ca vaut pas Supaerowing, bien sûr, mais c'est bonne ambiance quand même...Les bizuths ont appréciés même si ils étaient un peu à la rue sur leur quatre, sans être pour autant derniers, rappelons le...Bravo à eux, et il n'y a pas besoin de gagner pour s'éclater à l'aviron....Et n'oublions pas la présence du quatre féminin SUPAERO/INSA Toulouse, qui a montré qu'à Toulouse, il n'y a pas que les mecs qui rament...
    Une seule ombre au tableau: où étaient les huit féminin ???
Pas de photos cette fois-ci, mais simplement quelques articles de journaux, où tout le monde s'est fait photographier, du quatre féminin SUPAERO/INSA Toulouse aux débutants de Supaéro 2 dont 2 fois pour Champignon avec son beau chapeau...Mais pas nous....

lundi 5 mars 2001

Supaerowing 2001

Toulouse, les 3 & 4 mars 2001



La plus belle régate du monde....pour la septième édition, avec le soleil le samedi et la grisaille le dimanche....Il faut goûter à tout..
Pour cette régate, nous avions décidé de brouiller les pistes, avec des équipages masculins différents le samedi et le dimanche et....grande première un QUATRE FEMININ !!!


Samedi 3 mars 2001 : le 1000 mètres
 
Le huit de Supaéro, Pauline à la barre
Le quatre fun
 Le huit était formé de 6 anciens (cad avec 1 an et demi d'aviron dans les pattes), et de 2 débutants. Tête de rivière: le huit termine 8e sur 14, à 2 secondes d'HEC, 1 seconde de X 2. C'est rassurant tout de même...
Le quatre masculin "découverte" se classe dernier de la tête de rivière, mais attention: dernier ex-aequo, faut pas déconner...
Et les filles, me direz-vous ? Et bien, elles aussi se sont classées dernières. C'est ça, quand on débute...     L'après-midi, le huit est en finale B, avec la ferme intention de battre X2 et HEC, l'ESCP étant à priori hors de portée. Après un départ correct, à mi-course SUPAERO est 3e. Manque de bol, fausse pelle de Gaby, qui avait cumulé les 3 heures de sommeil en 2 nuits (c'est ça d'être organisateur-rameur), et on se retrouve derniers. On finira la course à 20 cms de l'X, et à 40 de HEC, malgré une jolie remontée...Dommage, mais les sensations ont été bonnes...c'est le principal, dirons nous...
    Et que devient notre 4 de couple ? Et bien, malgré l'envie d'en découdre, ils finissent derniers de leur poule...
Les filles ? Bah, elles ont suivi l'exemple des mecs dirons-nous....L'important, c'est de se faire plaisir...



Dimanche 5 mars 2000: le 500 mètres
 Changement d'équipage au niveau des mecs. On prend les 4 gros bourrins du huit, et on les met en 4 de couple. Ceux du quatre montent dans le huit pour former un huit à 75% débutant. Les filles changent leur n°4, Sophie remplace Pauline...
    Le huit tombe dans la poule de l'X2 et des Mines....et s'est fait bouffer, mais sans être ridicules, loin de là. Le bateau était à peu près stable, bref, ça promet....
Le quatre masculin gagne haut la main sa poule, il faut dire qu'on courrait contre 2 mixtes...
Le quatre féminin se retrouve contre l'X, et bon, vous devinez la suite....
    L'après-midi, seules les finales sont disputées. Le huit ne court pas, seuls les 2 quatres...
Le quatre féminin finit dernier de la finale, mais nous rapporte un point pour le Trophée Supaerowing (Ouais...).
Le quatre M était confronté à CEU, UPC (tout deux de Barcelone), et Varsovie. Les Polonais paraissaient forts, mais prenables. Malheureusement, Vince D lâche ses pelles au 3e coup, et les voilà partis. Juste le temps de remonter à la deuxième place pour terminer. Grosse déception: on aurait pu leur tenir la bourre, à ces Polonais. Mais on s'est fait plaisir: le quatre était super stable, c'est agréable de faire ce que l'on veut avec un bateau.