lundi 29 avril 2002

Régataïades de Nantes 2002

Nantes, les 27 et 28 avril 2002


La dernière régate avant les Chamionnats de France, il faut se rassurer quant à notre niveau en comparant avec les autres écoles qui y seront présentes.
Nous avons engagé un huit de pointe "d'anciens" et un quatre de couple de débutants, pour les initier aux régates étudiantes et les convaincre de s'entraîner un peu plus dur pour les Championnats.



Samedi 27 avril 2002 : courses sur 1000m
Côté huit de pointe :

La tête de rivière s'effectue contre l'université de Nantes, qui partent rapidement hors de notre vue, en un ou deux coups. Ne pas avoir de bateau devant soi n'est pas très motivant, mais il faut savoir faire abstraction de l'extérieur pour se concentrer sur son coup d'aviron. Mais rapidement la fatigue se fait sentir sur le bateau. Au bout de 300m, la poussée dans l'eau diminue, la stabilité s'en va avec. Il faut dire que la moitié de l'équipage était arrivé la veille au soir à 3h, il ne restait plus beaucoup d'heures de sommeil...
Nous tombons donc dans une poule relativement difficile, avec l'ESSEC et toujours l'université de Nantes. Une fois de plus Nantes nous dépasse allègrement, et, la course ne se passant pas trop mal, nous arrivons à distancer assez rapidement l'ESSEC. L'ESSEC loin derrière, Nantes devant inatteignable, on décide de ne pas trop forcer, afin de se réserver pour la finale B.
La finale B se court contre Centrale Paris I, des Hongrois et des Allemands.
Pour la première fois depuis le début de la saison, notre départ n'est pas trop mal. La lutte contre Centrale est difficile, mais nous arrivons à nous en détacher vers le milieu du bassin (c'est à dire 650m, vu que le bassin est très long pour un 1000m...). Malheureusement la fatigue regagne du terrain, et Centrale Paris remonte. C'est la lutte pour arracher une hypothétique première victoire contre Centrale, mais l'équilibre se perd à 300m de l'arrivée et Centrale finit 0,7 s devant nous... C'est tout de même une belle course que nous avons effectué, et tout nous semble alors possible pour les Championnats...

Côté quatre de couple :
Avec de gros problèmes de direction, notre vaillant quatre de couple aura du mal à finir les courses en restant dans sa ligne d'eau. Néanmoins, ils se battent bien et ont toujours plus la niaque pour le lendemain.
 



Dimanche 28 avril 2002 : courses sur 500m Côté huit de pointe :
Les courses ne commençant que l'après-midi, on a la matinée pour dormir, et... faire une ptite sortie bien sur ! Barrés par Jeannot, on travaille longtemps des quart-coulisse avants et arrières, des départs. Après la soirée de la veille, tout le monde est un peu crevé mais l'entraînement se fait plus pour la préparation des Championnats que pour les courses de la journée.
Et effectivement, les courses de l'après-midi ne se passent pas très bien, chacun sur le bateau a vraiment de moins en moins de ressources. Pendant les poules, on arrive troisièmes, derrière l'ESSEC qu'on avait largement dépassé sur 1000m. Malgré un bon départ, on n'a pas su garder la stabilité du bateau, et quelques pelles à moitié coulées auront eu raison de nos espoirs de finale B. On passe donc en finale C, premiers de notre finale en regardant le temps des poules.
Heureusement on arrive premiers de cette finale, mais on a pas l'avance qu'on aurait pu espérer. Encore une fois, chacun en avait vraiment marre, les jambes sont lourdes des courses de la veille, de la soirée, et de l'entraînement du matin.
La malédiction du dimanche aura encore frappé : bonnes courses sur 1000m, plus rien sur 500. Heureusement, les Championnats se courrent sur 1000m... :)

Côté quatre de couple :
Pour eux par contre, la soirée de la veille aura été profitable. Ils ont aussi fait un entraînement le dimanche matin, mais tout de même moins poussé que le 8. Ce qui leur permet de remporter, avec une seconde d'avance, leur finale. Ils ont fait de gros progrès technique, et ceci ne peut être qu'une bonne nouvelle en prévision des Championnats.

lundi 8 avril 2002

Coupe Gélis / Crocco's Cup 2002

Choisy-le-Roi, les 6 et 7 avril 2002



Deux semaines après Supaerowing, la veille de vacance n'aura pas eu raison de la motivation de nos valeureux rameurs, qui sont venus à 12 à Paris pour cette régate plutôt bonne ambiance.
Au programme, toujours le même huit (on ne change pas une équipe qui gagne presque...), et un quatre de débutants, qui découvrent les déplacements du club.



Samedi 6 avril 2002 : courses sur 1000m (Coupe Gélis)
Premier sur l'eau, le huit effectue un très bon temps en têtes de rivières. Il y a un peu de vent, alors le bateau n'est pas très stable, et les impressions à la fin de la course ne sont pas très bonnes. Chacun pense avoir complètement raté sa course, même si Luc notre barreur nous affirme que ce n'était pas mal. Et vers midi, les premiers résultats tombent : 3'13 pour nous, au moins une minute devant tous nos concurrents... Whaou ! Bien évidemment c'est une erreur de chronométrage, et les résultats corrigés tomberont un peu plus tard. Nous sommes quand même qualifiés pour la finale A (sixièmes au temps, on n'a donc rien à y perdre). On a donc toute la journée pour se reposer, bronzer, pour que Gaby aille taper la discute avec HEC :-) ...
Pendant ce temps, c'est le tour de nos valeureux débutants en 4 de couple. Eux aussi subissent une erreur de chronométrage, mais étant donné que les organisateurs ne retrouvent pas leur temps, ils leur en attribuent un au pifomètre semble-t-il.... Enfin, du moins, ils sont qualifiés pour la finale B, plutôt réjouissant vue le haut niveau de la régate en 4x.
Malheureusement, durant leur finale le vent est fort et ils n'arrivent pas à gérer la barre... Le vent les plaque à 100m de l'arrivée contre le bord du bassin en béton, il leur faudra une bonne minute pour en sortir... Au moins ils auront laissé le doute subsister quant à leur temps en têtes de rivières.
18h. Dernière course de la journée, l'épreuve reine : le huit de pointe. La partie ne s'annonce pas facile, étant donné que nous avons le dernier temps en têtes de rivières. Et contre nous, Centrale Paris, l'ESTP, un bateau allemand et un anglais.
Le départ est donné un peu à l'arrache : Gaby pensait (naïvement ?) devoir attendre le cri de l'arbitre pour partir, or il baisse son drapeau bien avant. Et les quatre autres bateaux partent une seconde avant nous. Partir avec une demi longueur de retard n'est jamais très bon pour le moral, mais Luc sait nous motiver, et le bateau file, prend de la vitesse. Et le miracle se produit, aux 500m on les remonte. La confiance monte dans le bateau, et The Flying Eight porte bien son nom : le bateau vole de plus en plus, jusqu'à rattraper l'ESTP pour se mettre au bord à bord avec eux. Pendant 250m plus rien ne bouge, et c'est alors que le barreur de l'ESTP commet une erreur : il dévie légèrement de sa trajectoire, et leurs pelles croisent les notres. Mais Luc nous met en confiance, et on continue à ramer malgré les risques. En revanche l'ESTP s'arrête un coup, ce qui nous suffit pour les dépasser. Nous finirons la course 3ème, derrière les Allemands et Centrale Paris, mais pas si loin... On peut être confiants, on a déjà beaucoup progressé, même sans s'entraîner beaucoup... Qu'est-ce que ce sera quand les entraîements sérieux vont commencer ?
 




Dimanche 17 mars 2002 : courses sur 500m  
Le dimanche, c'est une fois de plus un lendemain de fête... Soirée passée à l'Ensta pour la plupart d'entre nous.
L'organisation est légèrement moins bien faite que la veille, il y a un flou artistique sur les horaires de course en particulier. On se pointe donc un peu au pif à la ligne de départ, et la course qu'on aurait du faire à 4 ne se fait qu'à 3. Qu'à cela ne tienne, de toute façon les organisateurs ont décidé de modifier le règlement, de sélectionner au temps et non pas à la place.
On prend un bon départ, et on se place très rapidement en tête de la course. Bientôt, aux 250m, on arrive presque à avoir une longueur d'avance.
Mais la fatigue revient brusquement, il fallait bien que ça nous joue un tour, et l'équilibre est brisé. On ne sent plus le bateau, Luc d'ordinaire si calme à la barre commence à crier, et c'est grâce à notre bonne avance qu'on finira premiers de la course. Malheureusement le temps est mauvais, 7s derrière tous les meilleurs, et s'en sera fini de la Crocco's Cup pour nous.... Dommage, GroVince nous avait rejoint et était prêt à ramer pour la finale.
Côté 4 de couple c'est sensiblement le même problème : grosse fatigue accumulée depuis une semaine, et ils se font battre pendant les tiers de finale.