lundi 8 avril 2002

Coupe Gélis / Crocco's Cup 2002

Choisy-le-Roi, les 6 et 7 avril 2002



Deux semaines après Supaerowing, la veille de vacance n'aura pas eu raison de la motivation de nos valeureux rameurs, qui sont venus à 12 à Paris pour cette régate plutôt bonne ambiance.
Au programme, toujours le même huit (on ne change pas une équipe qui gagne presque...), et un quatre de débutants, qui découvrent les déplacements du club.



Samedi 6 avril 2002 : courses sur 1000m (Coupe Gélis)
Premier sur l'eau, le huit effectue un très bon temps en têtes de rivières. Il y a un peu de vent, alors le bateau n'est pas très stable, et les impressions à la fin de la course ne sont pas très bonnes. Chacun pense avoir complètement raté sa course, même si Luc notre barreur nous affirme que ce n'était pas mal. Et vers midi, les premiers résultats tombent : 3'13 pour nous, au moins une minute devant tous nos concurrents... Whaou ! Bien évidemment c'est une erreur de chronométrage, et les résultats corrigés tomberont un peu plus tard. Nous sommes quand même qualifiés pour la finale A (sixièmes au temps, on n'a donc rien à y perdre). On a donc toute la journée pour se reposer, bronzer, pour que Gaby aille taper la discute avec HEC :-) ...
Pendant ce temps, c'est le tour de nos valeureux débutants en 4 de couple. Eux aussi subissent une erreur de chronométrage, mais étant donné que les organisateurs ne retrouvent pas leur temps, ils leur en attribuent un au pifomètre semble-t-il.... Enfin, du moins, ils sont qualifiés pour la finale B, plutôt réjouissant vue le haut niveau de la régate en 4x.
Malheureusement, durant leur finale le vent est fort et ils n'arrivent pas à gérer la barre... Le vent les plaque à 100m de l'arrivée contre le bord du bassin en béton, il leur faudra une bonne minute pour en sortir... Au moins ils auront laissé le doute subsister quant à leur temps en têtes de rivières.
18h. Dernière course de la journée, l'épreuve reine : le huit de pointe. La partie ne s'annonce pas facile, étant donné que nous avons le dernier temps en têtes de rivières. Et contre nous, Centrale Paris, l'ESTP, un bateau allemand et un anglais.
Le départ est donné un peu à l'arrache : Gaby pensait (naïvement ?) devoir attendre le cri de l'arbitre pour partir, or il baisse son drapeau bien avant. Et les quatre autres bateaux partent une seconde avant nous. Partir avec une demi longueur de retard n'est jamais très bon pour le moral, mais Luc sait nous motiver, et le bateau file, prend de la vitesse. Et le miracle se produit, aux 500m on les remonte. La confiance monte dans le bateau, et The Flying Eight porte bien son nom : le bateau vole de plus en plus, jusqu'à rattraper l'ESTP pour se mettre au bord à bord avec eux. Pendant 250m plus rien ne bouge, et c'est alors que le barreur de l'ESTP commet une erreur : il dévie légèrement de sa trajectoire, et leurs pelles croisent les notres. Mais Luc nous met en confiance, et on continue à ramer malgré les risques. En revanche l'ESTP s'arrête un coup, ce qui nous suffit pour les dépasser. Nous finirons la course 3ème, derrière les Allemands et Centrale Paris, mais pas si loin... On peut être confiants, on a déjà beaucoup progressé, même sans s'entraîner beaucoup... Qu'est-ce que ce sera quand les entraîements sérieux vont commencer ?
 




Dimanche 17 mars 2002 : courses sur 500m  
Le dimanche, c'est une fois de plus un lendemain de fête... Soirée passée à l'Ensta pour la plupart d'entre nous.
L'organisation est légèrement moins bien faite que la veille, il y a un flou artistique sur les horaires de course en particulier. On se pointe donc un peu au pif à la ligne de départ, et la course qu'on aurait du faire à 4 ne se fait qu'à 3. Qu'à cela ne tienne, de toute façon les organisateurs ont décidé de modifier le règlement, de sélectionner au temps et non pas à la place.
On prend un bon départ, et on se place très rapidement en tête de la course. Bientôt, aux 250m, on arrive presque à avoir une longueur d'avance.
Mais la fatigue revient brusquement, il fallait bien que ça nous joue un tour, et l'équilibre est brisé. On ne sent plus le bateau, Luc d'ordinaire si calme à la barre commence à crier, et c'est grâce à notre bonne avance qu'on finira premiers de la course. Malheureusement le temps est mauvais, 7s derrière tous les meilleurs, et s'en sera fini de la Crocco's Cup pour nous.... Dommage, GroVince nous avait rejoint et était prêt à ramer pour la finale.
Côté 4 de couple c'est sensiblement le même problème : grosse fatigue accumulée depuis une semaine, et ils se font battre pendant les tiers de finale.

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