dimanche 6 avril 2003

Coupe Gélis / Crocco's Cup 2003





Choisy-le-Roi, les 5 et 6 avril 2003






Premier déplacement avec un quatre féminin ! A retenir dans les annales de Supaero !
Par ailleurs, c'est l'occasion de tester notre huit après 3 semaines sans s'entraîner ensemble... le résultat sera loin au-delà de nos espérances !



Samedi 5 avril 2003 : courses sur 1000m (Coupe Gélis)
Il fait beau d'accord, mais le vent est aussi de la partie : vent pour, relativement fort, qui crée sur le bassin de Choisy le Roi de petites vagues bien sympathiques, qui attirent irrémédiablement les pieux.
La tête de rivière est aussi un enjeu de taille pour le huit étant donné que David, qui remplace Gaby (exilé à Cranfield avec les moutons), n'a jamais ramé avec nous, et nous disposons d'environ 1500m pour régler le bateau avant la course...
Juste avant de courir on laisse partir Matthieu à l'hotel, et accessoirement se perdre dans la banlieue parisienne, histoire de mettre un peu de piquant à cette matinée. Enfin c'est le départ, lancé. On débute pas trop mal notre course, mais la cadence tombe rapidement, jusqu'à 32 coups par minute... le bateau est loin d'être stable, tout le monde est crevé. Tout comme l'an dernier, on finit notre tête de rivière très mécontents de nous. Les résultats vont tomber une heure plus tard : on est quand même en finale A ! Mais avec seulement le quatrième temps, Centrale Paris étant devant, à 4 secondes. Mais bon, tout est jouable maintenant.
C'est là que la meilleure partie d'une régate arrive : glandage sur l'herbe, au soleil, à regarder des bateaux et soutenir nos valeureux rameurs en quatre de couple, jusqu'au soir, la finale des huits étant la dernière course de la journée.
Enfin elle arrive. On est placés ligne d'eau numéro 1, à côté des Allemands (Hanovre), et de la foule à l'arrivée.
Départ... raté comme à notre habitude ! Mais faut comprendre, ligne d'eau 1 on est quand même relativement loin de l'arbitre et son drapeau, et Pierre attendait plutôt un signal oral. On part donc une longueur derrière les allemands, et on se retrouve presque seuls, c'est déprimant comme une tête de rivière.
Mais chacun se rappelle de la devise du huit "Là on envoie du pâté !!!!!" et, un pieu coulé plus tard, chacun a la hargne comme jamais. La cadence monte petit à petit, la pression sur les pelles se fait plus intense, et l'écart avec nos concurrents (et plus particulièrement avec Centrale Paris et les Polonais) se fait de plus en plus petit. Une ptite série de 10 coups aux 500, et on les a rattrapés. Tout espoir nous est désormis permis (excepté les deux premières places, les Allemands ayant conservé largement leur avance, et le bateau d'Henley les suivant de près). A ce qu'il parait Centrale Paris aurait coulé quelques pieux à leur tour, ce qui nous permet de passer largement devant, avec environ 1/4 de bateau d'avance. Enlevage, arrivée, et hop, voilà une belle médaille de bronze autour du cou !


 
 



Dimanche 6 avril 2003 : course sur 500m  
Et nous voilà de retour, le lendemain, après une soirée loose à Paris, moins motivés que jamais pour le 500. En effet on est tous un peu crevés, l'organisation est plutot moyenne, Yvon Petit est en train de supplier des bateaux de bien vouloir aller sur l'eau pour montrer le mouvement aux autres. Enfin bon, on se motive quand même car notre tiers de finale se court contre Centrale Paris. Faut les battre pour aller en finale !
Double échauffement, choppage tactique de la ligne d'eau numéro 5 (y'a toujours du vent pour et Jeannot pense que ça pourra nous être favorable à cette ligne), et hop c'est parti. Parti un peu trop rapidement d'ailleurs, l'alignement est catastrophique. Centrale se plaindra d'ailleurs d'être parti un bateau derrière...
Une fois de plus on envoie du pâté. La course est magnifique, on remonte rapidement ORCA qui était parti devant nous au départ, 38 de cadence (oui c'est un peu lent mais c'est déjà pas mal), et on fait un temps magnifique, premier de notre finale, 2ème temps des tiers de finale, 2 secondes derrière les Allemands. Ils deviennent battables.
Pas le temps de bouffer (ou juste une compote, en allant chercher bien au fond du pot avec la langue :-) ), et c'est parti pour la finale.
Gaby se demerde pour obtenir la bonne ligne d'eau, et le départ est donné. Un départ parfait cette fois, tous ensemble sur la pelle de notre nage, cadence maximale (enfin c'est toujours 38, c'est pas bien élevé mais tant que ça marche...). On part comme des balles, loin devant tous les autres. Gaby est surexcité à la barre, et nous motive plus que jamais. On est en tête, chacun pense (enfin, autant que peut penser un rameur pendant une course) à la coupe qui se trouve au bout des 500m. Vers la fin Hanovre fournit un enlevage du tonnerre alors qu'on est pas capable de vraiment accélérer de notre côté, mais, à quelques centimètres près ça passe, et youhou, Supaero remporte le 500m !!!! Notre première victoire de régate cette année ! En plus on est le meilleur bateau universitaire francais, bref, tout aura été réuni pour passer un très bon weekend.
Quant aux quatre de couple, c'est une très bonne journée aussi, leur coup d'aviron se fait de plus en plus technique et joli à regarder. Les filles battent même, à l'enlevage, un bateau concurrent !

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